Le bureau des Argonautes souhaite à tous et toutes une belle année 2022, qu’elle soit propice à de grandes scientifiques, qu’elle amène un peu de sérénité et surtout qu’elle voit chacun et chacune rester en bonne santé.
Pour son premier trimestre de l’année scolaire, notre association n’a pas chômé. Voici le bilan des actions menées par les Argonautes durant cette période :
1) Exposition « Paris – Athènes » au Louvre :Après une trop longue période chamboulée par la pandémie, nous avons pu enfin nous retrouver dans les musées, et dans le cadre de la reprise des activités de l’association, nous avons pu profiter de l’exposition « Paris – Athènes » mise en place par le musée du Louvre. L’exposition proposait de retracer la naissance de la Grèce moderne au prisme des relations entretenues avec la France. Il s’agissait traverser plus de deux siècles d’échanges, de créations artistiques, de conflits, de constructions culturelles, mais aussi de voir émerger la discipline archéologique en France par son implication dans les grands sites grecs antiques.
2) Exposition « Préhistoire » au Musée d’Archéologie Nationale : le dimanche 12 décembre nous avons eu le plaisir d’aller découvrir l’exposition “Préhistoire” du MAN. Nous étions peu nombreux mais ce fut un très agréable moment convivial. D’autant que ce fut l’occasion de rencontrer l’association “ArkhéoPSL” avec qui nous aurons peut-être l’occasion de rester en lien pour de futures actions.
3) Rencontre avec la direction d’AnHIMA : le 17 novembre, les directrices du laboratoire AnHIMA nous ont reçu pour échanger sur les attentes et les objectifs de notre association. Les échanges d’environ une heure ont été très constructifs et la direction s’est montrée très à l’écoute. Le Laboratoire va donc à nouveau financer partiellement certaines activités de l’association et fournir une aide logistique pour nos actions.
4) Participation à l’AG du réseau Antiquité Avenir (CR en pièce-jointe) : le samedi 19 novembre les Argonautes ont siégé à l’AG du réseau Antiquité Avenir. Ce réseau, dont nous sommes un des membres fondateurs, a pour vocation de mettre en lien tous les acteurs associatifs du monde des études antiques. Bénéficiant de relais bien installés et importants, son AG est toujours un lieu de débats et de discussions. L’un des principaux buts de ce réseau est l’organisation des « Etats Généraux de l’Antiquité » en juin 2023, un temps fort ayant lieu tous les 3 ou 4 ans où se réunissent des personnalités du monde politique, de la communauté scientifique ou de la société civile. Le but est d’y dresser un état des lieux des questions liées à l’Antiquité en France et d’y « valoriser le patrimoine matériel et immatériel que la Méditerranée antique nous a légué ». Les Argonautes en tant qu’association de « jeunes » chercheurs et chercheuses sont très fortement invités et incités à proposer des ateliers, des tables rondes ou des déclarations pour cet évènement. Si certain-e-s d’entre vous souhaitent s’associer de plus près à la préparation des EGA par les Argonautes, souhaitent proposer un thème de table ronde ou un atelier, n’hésitez surtout pas à nous contacter !
5) Invitation des Argonautes à l’AG de la SoPHAU : le samedi 11 décembre, la Société des Professeurs d’Histoire Antique de l’Université a cordialement invité les Argonautes et Sorbonne Antique à venir parler des problématiques des doctorant-e-s et de ce qu’ils attendaient d’une société savante comme la leur. Plusieurs pistes ont émergé : la précarité, la solitude et l’anxiété face à l’avenir professionnel ont fait l’objet de discussion. La SoPHAU invite donc fortement les doctorant-e-s à adhérer à l’association afin d’être mis en lien avec un grand nombre d’acteurs du monde scientifique de toutes les générations, de poser leurs questions aux sociétaires, de bénéficier d’une information scientifique et administrative de qualité et de créer du lien et du réseau avec des chercheurs et chercheuses expérimentés. L’adhésion coûte 15€ par an. Pour les membres non titulaires d’un poste à l’université, elle implique un vote, mais celui-ci est fait en ayant en tête que la Société très favorable à l’inclusion des doctorant-e-s en son sein. L’Association des Professeurs d’Histoire et Géographie nous a aussi rappelé qu’elle s’adressait à tous les enseignants, du primaire au supérieur et qu’il s’agissait d’un formidable lieu de rencontre et d’échange entre historien-ne-s et géographes.