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Séminaire des doctorant.e.s 2023-2024

Séminaire des masterant.e.s, doctorant.e.s et postdoctorant.e.s du laboratoire ANHIMA

Responsables : Maxence Badaire et Elena Rüdiger

L’objectif de ce séminaire est de favoriser l’échange et les discussions entre jeunes chercheurs, dès le master et jusqu’au post-doctorat. Les séances sont organisées par des doctorants du laboratoire ANHIMA mais elles sont ouvertes à l’ensemble des jeunes chercheurs en histoire, archéologie et histoire de l’art, ainsi qu’aux personnes intéressées par les thématiques proposées. 
 

Le programme pour l’année 2023 – 2024

Joseph Boudrar (masterant U. Paris 1) : « Ἀδικοῦμαι ὑπό τινος : Stratégie discursive et mise en scène de soi dans un corpus de plaintes du Illème siècle avant notre ère »

Thomas Combaz (doctorant U. Paris 1, ) : « Mars, Auguste et les frontières : gardien et conquérant ? »

Thibaud Nicolas (docteur EHESS) : « Participation au culte et différences sociales : quelques perspectives venues du Proche-Orient Ancien »

Gabriel Rousseau (masterant EPHE) : « Chanter les dieux chez Aristophanès et chez Platon : la reformulation des récits théogoniques dans les Oiseaux et le Timée »

Alessandro Intropido (masterant U. Paris 1) : « Quels Achéens pour la Grande Grèce ? »

Valentina Alessia Beretta (doctorante U. Paris 1) : « Qui est Hermaphrodite? La figure du dieu dans l’art et la littérature »

Entraînement aux oraux des contrats doctoraux

Dans le cadre des futures campagnes d’allocation de contrats doctoraux proposés par les diverses institutions, l’association des Argonautes propose aux futur·e·s candidat·e·s de participer à des entraînements oraux pour s’y préparer au mieux. L’objectif est de recréer les conditions de passage de l’épreuve : chaque entretien sera composé de dix minutes de présentation et de dix minutes de questions, puis d’une reprise par le faux jury composé de doctorant·e·s et docteur·e·s d’ANHIMA.

Cet entraînement aura lieu le mardi 20 juin 2023.

Le nombre de places étant restreint, merci de nous envoyer un mail si vous êtes intéressé.e pour vous inscrire d’ici le 28 avril avec votre nom, prénom, titre du projet de thèse, directeurice·s de recherche, institution(s) où vous souhaitez candidater. Les étudiant·e·s rattachés à ANHIMA sont prioritaires, mais toutes les candidatures sont bienvenues.

Nous invitons les étudiant·e·s ne présentant pas de candidature aux contrats doctoraux cette année mais curieux·ses du déroulement des oraux à nous écrire s’ils désirent assister à ces entraînements.

Journée d’accueil et d’étude : Futur·e·s chercheurs et chercheuses du laboratoire ANHIMA et Assemblée Générale des Argonautes

15 février 2023
À partir de 13h en salle Fabri de Peiresc
(INHA, 2 rue Vivienne, Paris 2e)

L’association Les Argonautes et le laboratoire AnHiMA (UMR 8210) invitent les étudiant·e·s en Master et en doctorat à venir participer à une journée d’étude et d’accueil des jeunes chercheurs et chercheuses. Cette journée se déroulera le mercredi 15 février 2023 à l’INHA. L’objectif est de donner la possibilité à celles et ceux souhaitant faire une thèse en Histoire antique de rencontrer les actuel·le·s doctorant·e·s et de découvrir les recherches de leurs collègues. Pour les doctorant·e·s en première année, ce sera l’occasion d’obtenir des informations sur les moments importants de la vie académique, comme s’intégrer dans un laboratoire, publier ses recherches ou participer à des colloques. Cette journée vise aussi à être un moment de convivialité et de rencontres.

Programme de la journée

Accueil – café à partir de 13h

13h30 — Table ronde n°1 : « Les grands domaines de recherche représentés à AnHiMA et vie des jeunes chercheur·se·s »
Les doctorant·e·s du laboratoire présenteront les grands axes et les grandes périodes de recherche du laboratoire, ainsi que les outils, enjeux, méthodes et actualités de leurs disciplines.

14h15 — Table ronde n°2 : « Doctorat mode d’emploi »
Thème 1 : démarrer sa thèse
Lors de cette première partie de la table ronde, il s’agira d’évoquer la façon d’élaborer son sujet, de trouver son directeur ou sa directrice de thèse ou encore les spécificités de la cotutelle et ses modalités.
Thème 2 : financer sa thèse
Lors de cette deuxième partie de la table ronde, seront présentées les façons de financer sa thèse. Il s’agira d’abord de voir les différentes modalités d’obtention d’un contrat doctoral et des responsabilités afférentes. Sera aussi abordée la possibilité de cumuler enseignement dans le secondaire et thèse.

15h15 — Pause

15h30 — Table ronde n°3 : « De doctorant·e à jeune chercheur·se »
Cette troisième table ronde s’adresse autant aux étudiant·e·s de master qu’aux doctorant·e·s en première année. Elle portera sur la façon de trouver sa place dans un laboratoire, comment répondre à un appel à communication, développer sa sociabilité doctorale et académique, quelles sont les options de mobilité. Bref, comment conjuguer la rédaction de la thèse avec d’autres activités scientifiques.

16h00-16h30 — discussion finale et questions diverses

La journée sera suivie d’une assemblée générale des Argonautes

Retour en image : l’exposition Rêve d’Égypte au Musée Rodin

Le 10 décembre 2022, les Argonautes se sont rendus dans le 7e arrondissement pour découvrir l’exposition « Rêve d’Égypte » au Musée Rodin. Nous avons eu la chance de profiter d’une visite guidée par Maylla Bisson qui est en Master 2 à ANHIMA et aussi en stage auprès de la conservatrice des collections du musée. Maylla, ayant participé au montage de l’exposition, a pu nous partager des anecdotes autour des collections égyptiennes de Rodin et nous expliquer l’influence que ces oeuvres antiques ont pu avoir sur le travail de l’artiste. Encore merci à Maylla de la part de tou·te·s les Argonautes !

Annonce excursion : Rêve d’Égypte au Musée Rodin – 10 décembre 2022

Pour cette première excursion de l’année universitaire 2022-2023, nous vous proposons de nous retrouver le vendredi 10 décembre à 16h30, directement au musée. Un départ groupé de l’INHA pourra être organisé pour celleux qui le souhaitent.

L’association propose d’inviter ses membres n’ayant pas accès à la gratuité du musée.

Par ailleurs, les personnes souhaitant adhérer ou renouveler leur adhésion peuvent toujours nous contacter ! Vous pourrez régler votre adhésion auprès des membres du bureau sur place.

Nous pourrons, à la suite de la visite, aller boire un verre ensemble.

Nous espérons vous y retrouver nombreux·ses, et attendons vos retours en cas d’interrogations ou de besoin en informations complémentaires.

À très vite !

Appel à communication : journée d’études doctorales d’ANHIMA 2023

Se (dés)intégrer. Intégration et exclusion dans l’Antiquité
Samedi 15 avril 2023, INHA, Paris

Appel à communication
Date limite d’envoi des propositions : 31 janvier 2023

À l’occasion de la journée d’études doctorales 2023 du laboratoire Anthropologie et Histoire des Mondes Antiques (ANHIMA), nous proposons aux doctorant·e·s et post-doctorant·e·s travaillant sur les mondes anciens de réfléchir collectivement aux différents visages que peuvent prendre l’intégration et l’exclusion dans les sociétés antiques. Nous employons ici le mot-valise « (dés)intégration », afin de souligner les liens entre les processus d’intégration et d’exclusion et ainsi inviter à les considérer en miroir.

Émile Durkheim a défini l’intégration comme un processus par lequel l’individu se socialise, notamment en partageant les pratiques, normes et valeurs du groupe social (E. Durkheim, De la division du travail social, 1893). Cependant, dans les sociétés antiques la notion de groupe est étique, car elle n’est pas employée par les Anciens eux-mêmes : elle doit donc être maniée avec précaution par l’historien·ne. L’étude des processus d’intégration et d’exclusion permet de contourner ce problème : d’une part car ils constituent des moments privilégiés pour délimiter le groupe et saisir son fonctionnement, d’autre part car ces processus s’incarnent, dans les sources, dans des pratiques émiques qui autorisent alors de penser le « groupe » à partir des représentations propres aux Anciens. En effet, ces questions se posent aux historien·ne·s de l’Antiquité, car les sociétés anciennes sont composées d’une multitude de sous-groupes qui interagissent, communiquent, régulent et organisent la vie de la communauté dans son ensemble. Nous utilisons ici « groupe » dans son acception la plus large, à savoir un ensemble d’individus formant un tout et définis par une caractéristique commune. Puisque nous abordons le groupe par le biais des pratiques (dés)intégratives, les analyses pourront concerner tout type de groupe : communauté, association, réseau, collège, phratrie… Il s’agira ainsi de confronter, par la diversité des cas d’études, différents modèles d’intégration et d’exclusion.

Nous invitons donc les participant·e·s à aborder des phénomènes d’intégration et d’exclusion concernant aussi bien des groupes dont l’entrée par l’individu résulte d’une démarche volontaire et consciente, que ceux relatifs à des constructions sociales telles que la classe d’âge et le genre, ou à des statuts socio-économiques (servilité, aristocratie, citoyenneté…), et dont l’intégration ne relève donc pas d’un choix personnel. À titre d’exemple, prenons le cas du concept de « rite d’initiation », par ailleurs remis en question depuis les années 1970, qui a été mobilisé majoritairement concernant les pratiques juvéniles et le processus d’intégration du jeune à la société adulte. Le rite d’initiation a une fonction agrégative : l’impétrant est intégré au groupe par une procédure stricte. Or, en l’absence de rituels, sur quoi reposait l’agrégation et donc l’intégration ? Comment se créait le sentiment d’appartenance et l’identité collective ? Enfin, certains groupes avaient-ils développé des « rites d’exclusion », venant dès lors donner un protocole à la (dés)intégration d’un individu au groupe ?

Les participant.e.s pourront notamment discuter d’un ou de plusieurs des axes suivants :

  1. Pourquoi se (dés)intégrer ? Les communications pourront porter sur les facteurs poussant l’individu à se porter au contact du groupe, ainsi que sur les conditions à remplir pour prétendre à l’intégration. On pourra considérer les mécanismes de cooptation ou d’élection, le rôle que pouvait jouer la filiation, les facteurs géographiques, ou encore l’importance de l’adoption de certains codes et marqueurs sociaux. Par exemple, les stratégies matrimoniales permettent de se rapprocher de groupes sociaux influents en intégrant un nouveau groupe familial. Ainsi, en abordant les facteurs qui peuvent pousser l’individu à vouloir rejoindre ou quitter un groupe, on pourra questionner les connexions, frictions et contacts pouvant s’opérer entre différents groupes.
  2. Quelles étaient les modalités de (dés)intégration au groupe ? On pourra considérer les procédures d’intégration, ainsi que les pratiques ritualisées structurant la vie du groupe et contribuant ainsi à sa construction. De même, on pourra par exemple se pencher sur les rituels dit initiatiques ou agrégatifs (cryptie, apatouries, mariage…) ou les rituels d’expulsion (ostracisme, pharmakon, sacratio…). Les procédures d’exclusion sont-elles comparables aux procédures d’intégration ? Ces questions permettent ainsi d’interroger le fonctionnement du groupe, qu’il soit générationnel, culturel, économique, politique ou professionnel.
  3. L’exclusion peut-elle constituer un facteur d’intégration ? L’exclusion de l’autre peut revêtir une valeur intégrative, dans une dynamique d’opposition entre nous et eux. Elle peut être envisagée pour l’individu, mais également pour un sous-groupe dans son ensemble : des groupes entiers peuvent être marginalisés, ou du moins subordonnés au groupe dominant (femmes, enfants, esclaves). Peut-on alors parler d’exclusion ? On peut par exemple penser au statut de métèque qui exclut l’individu du groupe civique, tout en lui permettant de s’intégrer à la cité en lui conférant une place dans la communauté.

Les communications en français ou anglais dureront 20 minutes et seront suivies d’un temps de discussion. Les propositions de 400 mots maximum, accompagnées d’un CV, sont à envoyer avant le 31 janvier 2023 à l’adresse jdoctorale.anhima2023(at)gmail.com. Les résultats seront communiqués au plus tard le 20 février 2023. La journée d’étude aura lieu le samedi 15 avril en salle Fabri de Peiresc à l’Institut National d’Histoire de l’Art, Galerie Colbert, 2 rue Vivienne, 75002 Paris. Les frais de transport et d’hébergement sont à la charge des laboratoires des participant·e·s. Cette journée est l’occasion pour les jeunes chercheurs de se rassembler, tout en leur offrant l’occasion d’une première communication, dans un cadre à la fois rigoureux et bienveillant.

Organisation : Maxence Badaire (U. Paris 1 Panthéon-Sorbonne, ANHIMA) Mathilde Naar (EPHE, ANHIMA)

Séminaire des doctorant·e·s 2022-2023

Séminaire des masterant·e·s, doctorant·e·s et post-doctorant·e·s d’ANHIMA

Responsables : Thomas Combaz et Flavie Fontaine

L’objectif de ce séminaire est de favoriser l’échange et les discussions entre jeunes chercheurs et chercheuses, dès le master et jusqu’au post-doctorat. Les séances sont organisées par des doctorant·e·s du laboratoire ANHIMA mais elles sont ouvertes à l’ensemble des jeunes chercheurs et chercheuses en histoire, archéologie et histoire de l’art, ainsi qu’aux personnes intéressées par les thématiques proposées.

Chaque séance est organisée de la façon suivante :

  • Une première heure est consacrée à une ou plusieurs interventions sur le thème correspondant à la séance. Trois thèmes sont choisis pour l’année et chacun d’eux est réparti sur deux séances. 
  • Une deuxième heure au format plus libre, peut être consacrée à la présentation d’un sujet de master ou de thèse ou d’une partie de celui-ci, d’un futur article, d’un type de source rencontré dans les recherches, d’une présentation d’outils méthodologiques et/ou informatiques, d’un compte-rendu d’ouvrages… ou de toute autre présentation autour de l’expérience de recherche. 
  • Chaque séance se clôture par un verre de l’amitié dans le quartier de l’INHA afin d’échanger sur nos sujets de recherches et de favoriser la sociabilité entre jeunes chercheurs.

Le programme pour l’année 2022-2023 :

Thème 1 : « Féminin et masculin dans les mondes antiques. Le genre entre représentation et agentivité »

28 septembre 2022, 18h-20h, salle Mariette, INHA

Audrey Vasselin (doctorante U. Paris 1) : « Athéna dans les tragédies athéniennes : une déesse misogyne ? ». 
Thomas Combaz (doctorant U. Paris 1) : « Père de Romulus et protecteur du Prince : Mars Pater de la fin de l’époque républicaine au Principat augustéen ». 

12 octobre 2022, 18h-20h, salle Mariette, INHA

Elisa Le Bail (doctorante U. Paris 1) : « Les Grecques oubliées. Reprendre l’histoire sociale des femmes de Grèce du Nord-Ouest ». 
Grégory Spadacini (doctorant U. Paris 1) : « Dignitas féminine. Histoire d’une absence ». 

Thème 2 : « Bâtir, construire et confectionner dans l’espace antique. Perspectives historiques et archéologiques »

23 novembre 2022, 18h-20h, salle Mariette, INHA

Marion Jobczyk (doctorante U. Paris 8 Saint-Denis – Vincennes) : « Représenter les rues dans la Forma Urbis Marmorea : approche méthodologique ». 
Valentin Loescher (doctorant U. Paris 1) : « Les dépôts de charpentier en Crète minoenne, des outils pour le travail du bois ? Étude technologique et fonctionnelle d’outils en alliage cuivreux ».

22 février 2023, 18h-20h, salle Mariette, INHA

Mateus Mello (doctorant UFF, Niterói, Rio de Janeiro, Brésil, invité à l’Université Paris Cité) : « Autochtonie, synœcisme et migrations dans la construction du passé d’Halicarnasse hellénistique ».
Ruben Caboche (professeur agrégé stagiaire, Master U. Paris 1) : « La sixième barrière du Pythion. Délos en action : institutions politiques et expériences administratives ».

Thème 3 : « Constructions, mises en scène et stratégies du pouvoir. Dispositifs et formes de domination »

22 mars 2023, 16h-18h, salle Benjamin, INHA

Clara Gibert (professeure agrégée stagiaire, Master U. Paris 1) : « La Médie sous la coupe de l’Empire assyrien, pouvoirs et expansion (IXe-VIe siècles av. n. è.) ».

Juliette Roy (professeure certifiée, Master U. Paris 1) : « Eduquer et former les enfants royaux : les précepteurs, des « experts » au service du pouvoir lagide (IIIe s. – Ier s. av. J.-C.) ».

19 avril 2023, 18h-20h, salle Benjamin, INHA

Elena Rüdiger (doctorante U. Paris 1) : « Constructions, mises en scène et stratégies de pouvoir : le cas des dynastes ituréens dans l’espace syrien du délitement du royaume séleucide à la consolidation du pouvoir romain au Proche-Orient (Ier siècle av. J.-C. – Ier siècle ap. J.-C.) ».

Maxence Badaire (doctorant U. Paris 1) : « Les vestales : filles de l’aristocratie, au coeur du pouvoir politique et religieux romain ».

Les Argonautes font leur rentrée !

Chères et chers collègues, 

L’Association des Argonautes fait sa rentrée lundi 17 octobre ! 

Nous vous proposons de nous retrouver sur la terrasse de l’INHA vers 17h50, avant de remonter au chaud dans la salle de convivialité du deuxième étage pour l’AG qui se tiendra à partir de 18h. N’hésitez pas à en parler autour de vous, certains de nos collègues ont pu se retrouver hors de la liste et risquent de manquer cette annonce.

Vous êtes évidemment attendus nombreux, aussi veuillez nous communiquer votre présence si vous prévoyez de nous rejoindre ce jour là !

Nous ferons un bilan de l’année écoulée avant de renouveler le bureau pour l’année 2022-2023.

L’AG sera suivie d’un verre de l’amitié, afin de faire connaissance et d’échanger moins formellement.

Très bonne rentrée à toutes et tous, en attendant de vous retrouver le 17 octobre, 

Le bureau des Argonautes

Bonne année 2022 ! (et bilan du 1er trimestre)

Le bureau des Argonautes souhaite à tous et toutes une belle année 2022, qu’elle soit propice à de grandes scientifiques, qu’elle amène un peu de sérénité et surtout qu’elle voit chacun et chacune rester en bonne santé.

Pour son premier trimestre de l’année scolaire, notre association n’a pas chômé. Voici le bilan des actions menées par les Argonautes durant cette période :

1) Exposition « Paris – Athènes » au Louvre :Après une trop longue période chamboulée par la pandémie, nous avons pu enfin nous retrouver dans les musées, et dans le cadre de la reprise des activités de l’association, nous avons pu profiter de l’exposition « Paris – Athènes » mise en place par le musée du Louvre. L’exposition proposait de retracer la naissance de la Grèce moderne au prisme des relations entretenues avec la France. Il s’agissait traverser plus de deux siècles d’échanges, de créations artistiques, de conflits, de constructions culturelles, mais aussi de voir émerger la discipline archéologique en France par son implication dans les grands sites grecs antiques.  

2) Exposition « Préhistoire » au Musée d’Archéologie Nationale : le dimanche 12 décembre nous avons eu le plaisir d’aller découvrir l’exposition “Préhistoire” du MAN. Nous étions peu nombreux mais ce fut un très agréable moment convivial. D’autant que ce fut l’occasion de rencontrer l’association “ArkhéoPSL” avec qui nous aurons peut-être l’occasion de rester en lien pour de futures actions.  

3) Rencontre avec la direction d’AnHIMA : le 17 novembre, les directrices du laboratoire AnHIMA nous ont reçu pour échanger sur les attentes et les objectifs de notre association. Les échanges d’environ une heure ont été très constructifs et la direction s’est montrée très à l’écoute. Le Laboratoire va donc à nouveau financer partiellement certaines activités de l’association et fournir une aide logistique pour nos actions.  

4) Participation à l’AG du réseau Antiquité Avenir (CR en pièce-jointe) : le samedi 19 novembre les Argonautes ont siégé à l’AG du réseau Antiquité Avenir. Ce réseau, dont nous sommes un des membres fondateurs, a pour vocation de mettre en lien tous les acteurs associatifs du monde des études antiques. Bénéficiant de relais bien installés et importants, son AG est toujours un lieu de débats et de discussions. L’un des principaux buts de ce réseau est l’organisation des « Etats Généraux de l’Antiquité » en juin 2023, un temps fort ayant lieu tous les 3 ou 4 ans où se réunissent des personnalités du monde politique, de la communauté scientifique ou de la société civile. Le but est d’y dresser un état des lieux des questions liées à l’Antiquité en France et d’y « valoriser le patrimoine matériel et immatériel que la Méditerranée antique nous a légué ». Les Argonautes en tant qu’association de « jeunes » chercheurs et chercheuses sont très fortement invités et incités à proposer des ateliers, des tables rondes ou des déclarations pour cet évènement. Si certain-e-s d’entre vous souhaitent s’associer de plus près à la préparation des EGA par les Argonautes, souhaitent proposer un thème de table ronde ou un atelier, n’hésitez surtout pas à nous contacter ! 

5) Invitation des Argonautes à l’AG de la SoPHAU : le samedi 11 décembre, la Société des Professeurs d’Histoire Antique de l’Université a cordialement invité les Argonautes et Sorbonne Antique à venir parler des problématiques des doctorant-e-s et de ce qu’ils attendaient d’une société savante comme la leur. Plusieurs pistes ont émergé : la précarité, la solitude et l’anxiété face à l’avenir professionnel ont fait l’objet de discussion. La SoPHAU invite donc fortement les doctorant-e-s à adhérer à l’association afin d’être mis en lien avec un grand nombre d’acteurs du monde scientifique de toutes les générations, de poser leurs questions aux sociétaires, de bénéficier d’une information scientifique et administrative de qualité et de créer du lien et du réseau avec des chercheurs et chercheuses expérimentés. L’adhésion coûte 15€ par an. Pour les membres non titulaires d’un poste à l’université, elle implique un vote, mais celui-ci est fait en ayant en tête que la Société très favorable à l’inclusion des doctorant-e-s en son sein. L’Association des Professeurs d’Histoire et Géographie nous a aussi rappelé qu’elle s’adressait à tous les enseignants, du primaire au supérieur et qu’il s’agissait d’un formidable lieu de rencontre et d’échange entre historien-ne-s et géographes.